Vos 5 critères pour distinguer un bon jeu de rôle 221
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Du coup tu n'as vraiment rien lu et tu penses marquer un point. C'est bien, mais je l'ai dit aussi, justement. Drôle hein ? Ah ben dis donc. Du coup je te conseille, soit de lire et de réfléchir deux secondes pour voir que je ne parle pas de faire du JDR expérimental de pointe, soit de me lâcher la grappe et d'éviter les coups dans l'eau comme ça. Merci.
- SmirnovV5312
le mot vieillot n'est péjoratif que parce que tu as décidé de l'interpréter comme tel.
Le caractère péjoratif d'un mot est parfois difficile à objectiver...mais en l'occurence, je pense que tu trompes sur ce point.
Oui enfin se bloquer sur un mot alors que le reste est explicité, et revenir sur LE mot malgré les explications, désolé si, je peux objectiver un peu quand même.
Julien Dutel
Il ne dit pas que tu n'as pas à objectiver le caractère péjoratif, il rappelle simplement un fait général : caractériser la connotation péjorative intrinsèque d'un mot est une entreprise qui n'est pas simple. Cela n'enlève en rien le droit de qui que ce soit à objectiver ou pas, c'est une observation linguistique, rien d'autre.
- Julien Dutel
Moi je suis quand même plutôt d'accord avec Julien sur ce coup là. Vieillot pourrait être perçu comme péjoratif dans un certain cadre, mais la c'est pas le cas; plutôt familier et même affectif dans son propos. Il a pas dit ringard ou dépassé.
J'ai la 7eme, je l'aime beaucoup pour plein de raisons. Mais maintenant c'est vrai que les jeux Chaosium ont tous 40 ans, ont été à peine modifiés, et que ça commence à se voir sur les systèmes. Maintenant c'est pas grave, ils font la maille et sont jouables. Mais c'est un de mes grands reproches (notamment sur RQ), ils sont pas aller assez loin. Maintenant, j'aime bien le fait que sur l'AdC ils soient passés à des tests en opposition de manière quasi systématique. Mais le système de SAN, même s'il est la marque de l'AdC, n'est pas essentiel pour jouer. Il est à côté du système du D100, pas construit dans ses gènes.
Du coup je sais pas si j'arrive à 5 critères. Perso je dirai:
1/ Que la lecture de l'ouvrage me fasse vibrer et me transporte - quand j'étais lis un bouquin, j'ai besoin qu'il m'excite un minimum et que je me dise "mais bien sûr. Ma table va adorer". En gros que je me mette à rêver de parties. Ça n'a pas besoin d'être ultra original, mais juste de faire passer des émotions. En tant que joueur, si je me penche sur mes meilleurs moments, je ne me souviens pas forcément de tous les détails, mais plus de l'émotion que j'ai pu ressentir, et ce qui en fait des moments que je chéris.
2/ Un système en adéquation avec le jeu - ça ne veut pas dire parfait, et on peut toujours bidouiller, mais perso j'aime jouer autant que possible by the book. Par contre, un système lourd dans un jeu qui se veut rapide léger va me prendre la tête rapido. Mais un système lourd dans un jeu qui se veut ultra simulationiste, ça peut trouver grâce à mes yeux (même si je préfère les systèmes qui s'effacent au profit de l'histoire). En gros, faut juste que ça colle avec la pratique de jeu telle que conçue et présentée dans l'ouvrage.
3/ Un suivi de gamme, ou plutôt une gamme consistante. Y a rien de pire qu'un LdB qui vend du rêve et où rien ne suit. Ou alors ou ça suit mais ou ça part dans tous les sens et se contredit (WoD des 90).
Et puis pas vraiment de 4 ou de 5... j'aime bien les beaux livres, mais je me souviens également avoir joué/masterisé sur des photocopies quand j'avais 12 ans (Oui c'est pas bien, mais j'habitais dans un coin du monde ou on pouvait pas acheter de jdr, donc on récupérait aux copains, et on demandais à nos parent de faire de l'abus de biens sociaux avec la photocopieuse du boulot). Donc je suis quand même plus attaché au contenu qu'au contenant.
Le problème des discussions qui au lieu de se servir des apports des autres pour avancer utilisent les apports des autres pour revenir en arrière et camper sur des positions pourtant bien criticables et déjà critiquées, mais critiques que l'on refuse en détournant le sens d'un mot employé par l'autre ou en retournant les arguments de l'autre contre lui, déformant inévitablement ses propos et sa pensée et réduisant la portée de ses propres propos. Quand le langage devient une arme, pas une pointe aiguisée, non, mais une boule grossière. Tout cela n'aura pas été vain : ceux qui liront d'un oeil extérieur sauront mieux percer entre les lignes les opinions et les analyses de chacun et en tirer leur propre conclusion.
PS : vieillot est bien un terme péjoratif, mais pas que. C'est aussi un terme affectif. Par exemple, quand on dit : "Moi, j'aime bien les choses vieillotes." De plus, un des principes d'une démonstration et d'une argumentation est d'utiliser des mots porteurs de sens dans son discours, un sens qui doit être explicité et qui est souvent tout autre de l'usage commun de ces mots. C'est le principe de la théorisation et d'une approche objective des choses, il faut créer un vocabulaire préalable et clair qui porte l'argumentation et la structure. Ici, Julien a expliqué maintes fois ce qu'il entendait par vieillot dans son argumentation. Il y a donc un problème de lecture, pas un problème de choix de vocabulaire. Selon moi (triste époque où l'on se focalise davantage sur les avis que sur les faits, cela oblige à sans cesse prendre des précautions).
- Sammy
Le problème des discussions qui au lieu de se servir des apports des autres pour avancer utilisent les apports des autres pour revenir en arrière et camper sur des positions pourtant bien criticables et déjà critiquées, mais critiques que l'on refuse en détournant le sens d'un mot employé par l'autre ou en retournant les arguments de l'autre contre lui, déformant inévitablement ses propos et sa pensée et réduisant la portée de ses propres propos. Quand le langage devient une arme, pas une pointe aiguisée, non, mais une boule grossière. Tout cela n'aura pas été vain : ceux qui liront d'un oeil extérieur sauront mieux percer entre les lignes les opinions et les analyses de chacun et en tirer leur propre conclusion.
PS : vieillot est bien un terme péjoratif, mais pas que. C'est aussi un terme affectif. Par exemple, quand on dit : "Moi, j'aime bien les choses vieillotes." De plus, un des principes d'une démonstration et d'une argumentation est d'utiliser des mots porteurs de sens dans son discours, un sens qui doit être explicité et qui est souvent tout autre de l'usage commun de ces mots. C'est le principe de la théorisation et d'une approche objective des choses, il faut créer un vocabulaire préalable et clair qui porte l'argumentation et la structure. Ici, Julien a expliqué maintes fois ce qu'il entendait par vieillot dans son argumentation. Il y a donc un problème de lecture, pas un problème de choix de vocabulaire. Selon moi (triste époque où l'on se focalise davantage sur les avis que sur les faits, cela oblige à sans cesse prendre des précautions).
Ismaren
Merci
Après ma courte nuit de sommeil, je reconnais qu'on ne s'est finalement pas tant compris que ça...Je dois dire que je suis étonné par ta... comment exprimer ça... ta capacité à prêter aux autres des intentions ou des attentes qui n'existent pas réellement.
Par exemple, tu sembles penser que ceux qui critiquent un jeu n'y ont jamais vraiment joué, ou très peu, ou pas à la dernière version, ou ont mal lu les règles...
C'est juste fabuleux.
Non, ce n'est pas fabuleux. C'est normal. Si tu connais bien un jeu et si quelqu'un te dit qu'il ne l'aime pas pour des raisons que tu sais être contraires aux règles de ce jeu, tu le fais remarquer...
Note que je ne nommais personne, parce que je sais bien que ce n'est pas le cas de tout le monde. Je l'ai dit et répété maintes fois. Je n'ai aucun problème avec le fait qu'on n'aime pas un jeu. Je n'ai aucun problème avec le fait qu'on le critique et qu'on lui trouve des défauts. Par contre, oui, j'ai du mal à ne pas réagir quand quelqu'un considère que c'est ce qui est préconisé dans les règles du jeu, alors que c'est objectivement l'inverse qui est écrit.
Rétablir la vérité me semble nécessaire, pour les autres lecteurs (qui pourraient prendre ses allégations pour vraies) comme pour lui. Je me suis trompé bien des fois sur un jeu et j'aime bien qu'on me le fasse remarquer.
Prenons un cas simple pour mieux comprendre ce que je veux dire... Imagine que je dise : "Je n'aime pas D&D parce qu'on y joue avec un dé à 30 faces qui est difficile à trouver en magasin et je préfère les dés usuels des jeux de rôles."... Je vais avoir des dizaines de réponses me disant : "Eh, ho ! On ne joue pas à D&D avec un dé à 30 faces mais avec les dés usuels du jeu de rôle, principalement le D20 !" Et si j'insiste lourdement, on finira par me dire : "Ecoute, t'es bien gentil, mais lis les règles avant de critiquer avec de faux arguments !" Et ce sera normal.
Eh bien pour L'appel de Cthulhu, c'est la même chose. Non, on ne peut pas rater une aventure parce qu'on a raté un unique jet de Trouver Objet caché. Non, un professionnel ne ratera pas une fois sur deux une action qu'il est censée pouvoir faire tous les jours sans problème. Ceux qui le prétendent n'ont pas lu les règles (ou alors trop rapidement), c'est évident.
Il n'y a aucun problème à critiquer un jeu. Il faut simplement éviter de le discréditer pour de fausses raisons.
Pour ma part, l'Appel de Cthulhu est un des jeux auxquels j'ai le plus joué et maîtrisé, de sa première édition jusqu'à sa sixième (que j'ai intégralement revendue, finalement). Si j'en perçois les défauts, c'est aussi et surtout parce que je l'ai longuement pratiqué. Ce n'est pas une "affreuse erreur" de ma part, ni même une méprise, d'avoir décidé de passer à autre chose. C'est un choix réfléchi et raisonné, que j'ai tenté de t'expliquer dans un autre fil, et que tu sembles prendre comme une sorte d'insulte personnelle jetée au visage de ta pratique...
Pas du tout. Je vais aller relire ce fil pour voir ce que tu écris précisément pour étayer ta position, et ce que j'ai précisément répondu (dès que j'en aurai le temps). Mais je l'ai toujours affirmé haut et fort : je n'ai aucun problème avec le fait qu'on n'aime pas L'appel de Cthulhu, ni aucun problème avec le fait qu'on trouve d'autres jeux bien plus intéressants pour jouer des aventures Lovecraftiennes.
Par contre, je réagis quand quelqu'un dit des choses contraires aux règles, comme un amateur de D&D réagirait instantanément si je lui faisais le coup du D30...
A l'inverse, je ne comprends pas pourquoi c'est si compliqué pour toi d'accepter que pour ma part, je ne prends plus tellement de plaisir à jouer à ce jeu et/ou dans cet univers ? Tu as des actions chez Chaosium ?
Mais ce n'est pas compliqué du tout. Je l'accepte totalement. Je l'ai d'ailleurs dit ici et dans l'autre fil : pour moi, un bon jeu de rôle c'est avant tout un jeu qu'on aime... Décidément, plus j'essaie de m'expliquer, moins je suis clair... J'espère que le coup du D30 aura permis d'éclairer un peu ce que je veux dire...
Pour revenir au sujet, il est tout à fait évident qu'on n'a pas du tout les mêmes besoins ni les mêmes attentes quand on commence à jouer et quand on a 30 ans de pratique. Le temps qu'on a à consacrer au jeu de rôle peut aussi être un facteur décisif à ce propos. Quand j'étais étudiant, je pouvais dévorer des manuels de règles de 400 pages sans aucun souci. Aujourd'hui, ça a tendance à me saoûler, surtout quand ils sont inutilement redondants...
Mes critères d'aujourd'hui ne sont pas ceux qu'il y a 10 ans, et ils auront encore évolué dans 10 ans, c'est évident. Ce serait même triste s'ils n'évoluaient pas.
Sherinford
Et je signe ici ce que tu dis des deux mains ! Comme je l'ai indiqué, ma pratique à elle aussi évolué. J'ai joué à L'appel de Cthulhu pendant longtemps, puis je l'ai abandonné pour jouer les histoires Lovecraftiennes (et plein d'autres) avec GURPS, avant de revenir à L'appel de Cthulhu. Entre temps, j'ai aussi essayé Chroniques Oubliées, que je trouve tout aussi génial que L'appel de Cthulhu. Bref, je ne suis pas inféodé.
Je réagis juste quand quelqu'un dit des contrevérités (et je n'ai pas souvenir que c'était ton cas ; je vais revoir ça de plus près...).
Ne sois pas déçu car il y a dans le Manuel des joueurs exactement ce qu'il te faut pour créer les personnages au-dessus de la moyenne dont tu parles : Règle optionnelle, investigateurs expérimentés (c'est à la page 61 dans la VO).
Je te propose de concevoir un personnage à partir de ces règles, afin de me convaincre. Cependant, j'espère que tu es bien conscient que tu utilises une règle optionnelle d'un livre complémentaire...
Désolé mais je n'en aurai pas le temps. C'était juste une remarque annexe au passage. J'ai dit ce que j'avais à dire concernant la création des personnages précédemment, et je conçois parfaitement qu'on puisse ne pas aimer celle de L'appel de Cthulhu.
Quant aux caractéristiques, elles peuvent être tirées au hasard (ce qui peut donc donner des surdoués).
??? Ces personnages sont assez exceptionnels pour avoir laisser une trace dans l'histoire, mais pas assez pour avoir tous survécus à la guerre : Luftberry est mort au combat.
Pour moi, les personnages doivent donner envie de les jouer... Si le personnage est trop banal, à quoi bon tenter de le jouer, d'investir dans sa biographie, de le faire vivre. J'ai besoin, je ne dois pas être le seul, d'avoir le concept du personnage clairement en tête pour l'interpréter, ce qui ME pousse à l'imaginer exceptionnel dans au moins le fait que ses traits sont marqués.
Je ne vois pas en quoi l'aléatoire va m'aider à cela... Cela ressemble, comme argument, à un constat d'échec.
Tymophil Gwathril
Je comprends mieux. S'il te faut absolument des héros, L'appel de Cthulhu ne peut pas te satisfaire. A moins de jouer en mode pulp (il y a Cthulhu Pulp pour ça). Mais, bon, pour ça, il faut aimer le jeu. Et je sais que ce n'est pas ton cas, donc je ne chercherai pas à t'y inciter. Il y a plein d'autres excellents jeux qui font ça très bien aussi.
Penser que présenter quelque chose comme un défaut est péjoratif, c'est mettre de l'ego dans le truc. Tout a des défauts. tout le monde a des défauts (moi le premier). Rien ni personne n'est parfait. Ce n'est pas péjoratif que de relever un défaut. Après si je disais qu'il faut être un peu con pour jouer à l'AdC, là c'est péjoratif. Mais je n'ai pas dit ça. Je dis que le jeu est un peu vieillot (donc qu'il a une construction un peu datée qui a un peu de peine à se renouveler, malgré les ammendements au fil du temps... et j'ai déjà explicité pourquoi).
Critiquer un jeu n'est ni être péjoratif, ni critiquer ses adeptes.
Julien Dutel
Julien, si je me suis permis cette remarque, c'est parce que je n'ai toujours pas compris ce que tu entendais par "veillot" au sens de défaut de L'appel de Cthulhu. Et il ne me semble pas que tu l'aies détaillé, alors que tu as parfaitement expliqué ton deuxième point.
Mais, bon, je comprends que ce n'est pas le lieu, et que tu puisses en avoir raz le bol... Je commence moi aussi à fatiguer et constate avec dépit que plus on essaie d'expliquer son point de vue (de ton côté, ou du mien), moins on est compris. C'est peut-être le format Internet.
Certains chercheurs disent en effet que lorsque les choses se déroulent en public et par écrit, on passe plus de temps à se justifier, à réexpliquer ce qu'on avait voulu dire suite à ce qui nous semble être des incompréhensions, qu'à chercher à comprendre vraiment l'autre. De plus, on est privé de tous les micro-signes de la conversation ordinaire (sourires entendus, airs étonnés, etc.). Du coup, les choses s'enveniment rapidement au lieu de s'améliorer...
Donc, je sens que je vais arrêter moi aussi.
Smirnov a peut être raison. Il est souvent mal compris mais, au moins, il n'y passe pas autant d'énergie que nous... Energie qui semble bien vaine au vu du résultat : on campe tous sur nos positions, à peu de choses près.
Je ne sais plus quel penseur disait qu'on ne réussissait de toutes façons à convaincre que les indécis où ceux qui étaient déjà convaincu, mais je pense qu'il avait raison...
Personnellement je trouve que cela a permit de poser 2 ou 3 choses ...
Je ne sais plus quel penseur disait qu'on ne réussissait de toutes façons à convaincre que les indécis où ceux qui étaient déjà convaincu, mais je pense qu'il avait raison...
GollumPas moi....
SmirnovV5312
Ca on savait, "penseur", il a dit.
- SmirnovV5312
1- Simplicite :
Les règles, peu importe qu'elles soient longues ou nombreuses ; l'important pour moi est qu'il n'y ait pas une dizaine de cas particuliers qui obligent à se référer aux règles pendant la partie.
2- Comprehesion :
Un univers compréhensible et simple à expliquer (voir Julien Dutel) ; Vous jouez des anciens jeudis cachés de l'empire... Des chevaliers perdus dans une contrée oubliée...
3- Background développé
Un univers assez complet et étendu, avec des possibilités de créer soi-même des scénarios...
4 - Centralisation des produits
Le tout doit tenir en un livre de base (2 max) et pas plus de 5, voire 3 suppléments ; au-delà c'est trop.
5 - Prix
Le prix ne doit pas être trop élevé et être dans la "moyenne" (du moins comme je la vois) :
- Livre de base : 65 euros max
Suppléments ne dépassent pas les 3p euros chacun...
Pour ma part, l'Appel de Cthulhu est un des jeux auxquels j'ai le plus joué et maîtrisé, de sa première édition jusqu'à sa sixième (que j'ai intégralement revendue, finalement). Si j'en perçois les défauts, c'est aussi et surtout parce que je l'ai longuement pratiqué. Ce n'est pas une "affreuse erreur" de ma part, ni même une méprise, d'avoir décidé de passer à autre chose. C'est un choix réfléchi et raisonné, que j'ai tenté de t'expliquer dans un autre fil, et que tu sembles prendre comme une sorte d'insulte personnelle jetée au visage de ta pratique...
Pas du tout. Je vais aller relire ce fil pour voir ce que tu écris précisément pour étayer ta position, et ce que j'ai précisément répondu (dès que j'en aurai le temps). Mais je l'ai toujours affirmé haut et fort : je n'ai aucun problème avec le fait qu'on n'aime pas L'appel de Cthulhu, ni aucun problème avec le fait qu'on trouve d'autres jeux bien plus intéressants pour jouer des aventures Lovecraftiennes.Gollum
Bon, Sherinford, j'ai relu tes messages ainsi que mes réponses et... je m'aperçois que ces dernières étaient trop souvent à côté de la plaque par rapport à ce que tu me disais.
Je te présente donc toutes mes excuses. J'essaierai de faire plus attention à ce qu'on me dit exactement au lieu de réagir au quart de tour, comme je l'ai fait.
Et il va falloir que j'arrête aussi de faire du hors sujet. Mais, bon, là, c'était important.
Ne sois pas déçu car il y a dans le Manuel des joueurs exactement ce qu'il te faut pour créer les personnages au-dessus de la moyenne dont tu parles : Règle optionnelle, investigateurs expérimentés (c'est à la page 61 dans la VO).
Je te propose de concevoir un personnage à partir de ces règles, afin de me convaincre. Cependant, j'espère que tu es bien conscient que tu utilises une règle optionnelle d'un livre complémentaire...
Désolé mais je n'en aurai pas le temps. C'était juste une remarque annexe au passage. J'ai dit ce que j'avais à dire concernant la création des personnages précédemment, et je conçois parfaitement qu'on puisse ne pas aimer celle de L'appel de Cthulhu.
Quant aux caractéristiques, elles peuvent être tirées au hasard (ce qui peut donc donner des surdoués).
??? Ces personnages sont assez exceptionnels pour avoir laisser une trace dans l'histoire, mais pas assez pour avoir tous survécus à la guerre : Luftberry est mort au combat.
Pour moi, les personnages doivent donner envie de les jouer... Si le personnage est trop banal, à quoi bon tenter de le jouer, d'investir dans sa biographie, de le faire vivre. J'ai besoin, je ne dois pas être le seul, d'avoir le concept du personnage clairement en tête pour l'interpréter, ce qui ME pousse à l'imaginer exceptionnel dans au moins le fait que ses traits sont marqués.
Je ne vois pas en quoi l'aléatoire va m'aider à cela... Cela ressemble, comme argument, à un constat d'échec.
Tymophil GwathrilJe comprends mieux. S'il te faut absolument des héros, L'appel de Cthulhu ne peut pas te satisfaire. A moins de jouer en mode pulp (il y a Cthulhu Pulp pour ça). Mais, bon, pour ça, il faut aimer le jeu. Et je sais que ce n'est pas ton cas, donc je ne chercherai pas à t'y inciter. Il y a plein d'autres excellents jeux qui font ça très bien aussi.
Gollum
Je pense que tu ne comprends pas mon point de vue du tout... A moins que tu ne le caricatures à dessein. En effet, je ne désire pas incarner un super-héros, qui réussit tout ce qu'il tente. Je désire incarner un personnage crédible. Rater fréquemment ce qu'on tente, notamment dans les domaines où le personnage devrait être compétent ne rend pas le personnage crédible.
Que je m'appuie sur des profils de personnages rencontrés au fil de mes lectures est tout à fait banal. Les personnages historiques dont j'ai parlé sont certes exceptionnels, mais dans certains domaines ils ne le sont pas du tout et n'ont pas à l'être. Ainsi, mon personnage n'aura pas à être bon en Bibliothèque. Ce qui ne va pas, c'est qu'il ne peut être compétent dans des domaines où il devrait l'être.
D'ailleurs, si je veux créer un universitaire, je serai affronté au même problème. Même en laissant de côté les compétences "physiques" et "martiales", je ne pourrais pas créer un personnage crédible : trop de compétences, pas assez de points.
Et non, je ne peux pas jouer pulp. C'est une caricature de ce que je dis.
J'ai pris le temps de jeter un oeil sur la V7... L'exemple de personnage (le fameux Harvey Walters) a 20% en conduire une automobile, mais 60% dans piloter un avion. Est-ce bien cohérent ? Je pense qu'on peut difficilement taxer les créateurs du jeu de ne pas connaître leur propres mécanismes.
Quant à ce que tu me proposais pour mieux coller à mon concept, p.61du Investigator's Handbook, de cela ne permet pas d'améliorer les compétences qui auraient rendu plus crédible mon personnage. On peut duistribuer 70 points de compétences (dans des domaines très particuliers) pour le coût de 1d10+5 points de SAN.
- Ismaren
- et
- Gollum
Et pourtant, il a bien compris ton point de vue auparavant et s'efforce de te démontrer le contraire de ton constat depuis plusieurs pages maintenant. Connaissant bien la v7, j'approuve tout ce que Gollum a pu écrire. Le seul risque à ne pas pouvoir faire le personnage qu'on veut réside en fait dès le début de la création de personnage, puisque les points à répartir dans les compétences de carrière et les autres compétences sont définies par les valeurs d'EDU et d'INT principalement. Ainsi, si tu lances les dés pour déterminer les caractéristiques, il y a un risque pour que tu te retrouves avec peu en EDU et en INT et donc pas assez de points pour les compétences, de sorte que tu ne pourras pas en effet faire le personnage crédible dont tu parles, selon ce que je comprends de ce que tu entends par crédible. Mais c'est le seul cas de figure où ça peut arriver et il existe déjà de multiples solutions comme déterminer les valeurs de carac aux dés mais laisser le joueur les répartir entre les caracs, ou simplement donner des valeurs fixes à répartir entre les caracs, etc.
Je t'assure cependant que le nombre de compétence n'est en rien un frein à la création d'un personnage crédible et jouable. Encore moins avec tous les points de règles qui existent bien et qui sont à utiliser, que Gollum a déjà pu mentionner ou décrire en détails, et donc que je tairai ici. Même l'universitaire a ses spécialités. Un universitaire ne détient pas la science infuse dans tous les domaines de connaissances proposés dans la liste de compétences.
Quant à la répartition des points dans les compétences, c'est le joueur qui fait ses choix. Si l'exemple d'Harvey Walters lui donne 20% en conduite d'auto et 60% en piloter un avion, il est très facile de faire autrement, ce n'est qu'un exemple de création de personnage, pas une vraie création de personnage, et même si c'en était une vraie, le joueur aurait pu vouloir que son personnage soit un pilote d'avion qui n'ait jamais touché à un volant d'automobile pour x raison.
Enfin, c'est une création de personnage. Même s'il n'y a pas de niveaux, ton personnage est là pour s'améliorer aussi et améliorer ses compétences, pas pour partir à minimum 50 partout.
- Gollum
Je rappelle au passage que dans les années 20 conduire une voiture reste une activité très rare qui n'est en rien "routinière" par rapport au pilotage d'avion.
Ce sont deux savoirs faire exotiques
- Gollum
Je ne caricaturais pas. Je parlais de héros, pas de super-héros. Les héros, les surdoués, etc., ça existe dans la vraie vie... Mais moins dans les histoires d'horreur. Ou alors ils ont de grosses lacunes dans les domaines qui ne sont pas les leurs.
Exactement !
J'ajouterais juste ceci : les règles de L'appel de Cthulhu étant les plus simples possibles, il n'y a pas les garde-fous qu'on peut trouver dans d'autres systèmes (compétences dépendant des caractéristiques, évoluant ensemble tout en pouvant être distinguées par un système de spécialisations, etc.). C'est donc au joueur d'équilibrer son personnage comme il le souhaite... Ou pas. Les gens bizarres qui apprennent des trucs hétéroclites, ça existe aussi.